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Chaire de Recherche du Canada en sexologie développementale (SexoDev) et Laboratoire de recherche sur le développement sexuel de l’adolescent et du jeune adulte (Laboratoire DESAJ)

La sexologie développementale s’intéresse aux trajectoires sexorelationnelles et aux transitions et points tournants qui marquent le développement relationnel, sexuel et amoureux. Les recherches de la Chaire SexoDev et du Laboratoire DESAJ s’intéressent particulièrement à l’asynchronie dans le développement, soient la précocité, la tardiveté ou la non-occurrence de marqueurs sexorelationnels. Nos recherches mobilisent des méthodologies quantitatives, qualitatives et mixtes. Les axes investis par la Chaire et le Laboratoire sont les suivants:

  1. La transition à une vie sexuelle active comme étape développementale et trajectoires psychosexuelles de l’adolescence à l’âge adulte émergent ;
  2. L‘asynchronisation sexuelle (i.e., décalages développementaux dans la transition à une vie sexuelle active, précocité sexuelle, tardiveté sexuelle, inexpérience sexuelle à l’âge adulte, célibat à l’âge adulte établi, paternité tardive) et les facteurs associés ;
  3. La stigmatisation de personnes asynchrones sexuellement (i.e., adultes vierges, personnes asexuelles, femcels, incels, femmes inexpérimentées (prude shaming)) ou minorisées en raison de leur trajectoire sexuelle (jeunes bisexuels) ;
  4. Les caractéristiques et représentations sociosexuelles des individus s’identifiant comme Incels ;

Titulaire de la Chaire: Marie-Aude Boislard, PhD.

Marie-Aude Boislard, Ph. D., est psychologue du développement de formation, professeure titulaire au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal, directrice du Laboratoire de Recherche sur le Développement Sexuel de l’adolescent et du Jeune Adulte (DESAJ) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sexologie développementale (SexoDev). Ses travaux portent sur les transitions normatives, les points tournants et les trajectoires dans les domaines sexuel, amoureux, relationnel et social. Ses recherches des deux dernières décennies ont théorisé l’asynchronie sexorelationnelle et examiné empiriquement les prédicteurs, les corrélats et les conséquences de la précoce et la tardivité dans les jalons développementaux que sont la puberté, les premières fréquentations amoureuses, la transition à une vie sexuelle active avec partenaire et à la conjugalité. Avec son équipe, elle a documenté les défis vécus par celles et ceux qui traversent ces transitions normatives en décalage avec leurs pairs et en dehors des normes des « horloges sociales », ainsi que la stigmatisation qu’elles et ils subissent. Dans les dernières années, elle s’est également intéressée aux personnes qui n’accomplissent pas les tâches développementales attendues à leur âge (p. ex. : virginité et inexpérience sexuelle à l’âge adulte émergent, célibat perpétuel à l’âge adulte établi).

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